Sortir de sa zone de confort

Dimanche 26 janvier 2020, la Ciotat
Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien !! Pour ma part, je reviens de ma deuxième semaine de formation à Orléans et j'ai eut envie de vous parlez un peu de mon ressenti. Vous devez sûrement voir partout cette injonction "sortir de sa zone de confort", surtout sur Instagram. J'ai l'impression que c'est un terme propre à notre époque, quelque chose qui veut dire que pour être heureux (selon moi), il faut sortir de sa zone de confort. Jusque-là, je n'avais pas d'expérience particulière en la matière, jusqu'à récemment.
Alors, concernant le fait de partir deux semaines en déplacement, je suis assez mitigée. Je dirais que dans l'ensemble ça a été une assez bonne expérience, étant donné que j'étais dans un hôtel tout frais payé par ma boîte, y compris les transports, et, on va pas se mentir, la vie d'hôtel, c'est plutôt chouette (surtout les petits-dej).En fait, on vit un peu en autarcie, toutes les tâches quotidiennes ne sont qu'un lointain souvenir, faire les courses, etc. On est en immersion totale.
J'ai eut un rythme complètement décalée par rapport à mes habitudes, je me suis calmée sur mes collègues, en fait, avec qui j'étais h24 du matin au soir, c'est-à-dire que je mangeais souvent vers 21h (alors qu'en général je mange assez tôt vers 19h) et je n'arrivais pas à dormir avant minuit. Autant dire que la deuxième semaine a été vraiment crevante, et j'ai limitée ma consommation d'alcool.
 Alors oui, j'ai aimé rencontrer des nouvelles personnes, c'est toujours enrichissants, et j'ai beaucoup aimé ne pas faire à manger tous les jours. Mais je suis partis le coeur pas vraiment léger, je n'ai jamais aimée la solitude (j'ai vécu seule 5 mois), j'ai détestée dormir seule tous les soirs, j'ai trouvée mes deux chambres beaucoup trop grandes pour moi, et ça m'a particulièrement agacée de me calquer sur le rythme de mes collègues, et, a contrario, être tout le temps avec des gens, ça m'a un peu agacée, car même si je n'aime pas la solitude, j'aime bien avoir mes moments à moi.
Conclusion: j'ai été bien obligée d'accepter ces déplacements, je dois dire que je n'étais jamais partis en déplacement professionnel, et surtout pas en début d'intégration, ceci dit, j'ai appris à connaître mes collègues et je pense que cela nous servira au quotidien dans notre travail. Mais définitivement, je suis casanière, mon chéri m'a manqué, mon train-train m'a manquée ainsi que mon chat, et je suis contente que ce soit finie.
Et vous, vous avez déjà eut l'occasion de sortir de votre zone de confort ?

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